« Le marathon façon d’York, il faut tenir le choc » comme aurait pu le chanter Nougaro. Un marathon pour soi, pour tous, le marathon de l’excellence, de l’ambiance, le marathon tout sécurité, accepté, remercié. Le marathon de l’envie, « c’est du mastoc, c’est de l’amerloque ». Le marathon pour sauter le mur, pour foncer dans le mur, pour faire le mur « solide comme un roc ». Le marathon des élites qui se frittent qui « sans crier gare, me découpe le lard », le marathon de chacun, chacune pour décrocher la lune, pour traverser Manhattan à coup de selfies. Le marathon des slogans, des engagements. Une journée à New York de l’aube au crépuscule, on se sent minuscule, on se sent hercule.
Reportage photographique réalisé par Gilles Bertrand
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