La fédération britannique a rendu son verdict : Mo Farah peut poursuivre sa collaboration avec Alberto Salazar. L’enquête menée après les accusations portées par la BBC contre l’entraîneur américain n’a rien révélé d’anormal.
Mo Farah et Alberto Salazar. Le duo peut poursuivre sa prolifique collaboration. La Fédération Britannique a rendu son verdict sur la base d’une enquête menée en juillet après les accusations portées à l’encontre d’Alberto Salazar par un sujet diffusé sur la BBC.
A l’origine de cette enquête menée par l’ex sprinter Jason Gardener, Dr Sarah Rowell and Anne Wafula Strike, athlète Paralympique, les accusations de pratiquantes dopantes portées contre Alberto Salazar par d’ex-collaborateurs et ex-athlètes. Toutefois, dans aucune déclaration, Mo Farah n’avait été mis en cause.
La Fédération Britannique avait réaffirmé dès juillet sa totale confiance dans l’entraîneur, insistant sur le fait qu’à aucun moment, elle n’avait estimé nécessaire de questionner sur la préparation dirigée par le coach. Les conclusions sont les mêmes maintenant, Mo Farah se voit ainsi autorisé à poursuivre son entraînement sous la houlette de Salazar.
L’USADA enquête encore sur Alberto Salazar
Cependant la presse britannique n’a pas manqué de noter qu’un certain malaise demeure autour de cette collaboration, le communiqué officiel de la Fédération Britannique notant qu’aucun détail ne serait révélé sur l’enquête jusqu’à ce que les investigations menées par l’USADA, l’agence anti-dopage américaine, et l’UKAD, l’agence anti-dopage britannique, soient achevées.
La Fédération Britannique a également refusé de révéler si elle poursuivait pour sa part sa collaboration avec Alberto Salazar, en charge de consulting pour l’instance.
Les personnes à l’origine de cette polémique Salazar n’ont pas dissimulé leur déception. Comme le mentionne Sean Ingle le journaliste du « Guardian », Steve Magness, ex-entraîneur avec le coach de Portland, ainsi que Mark Daly, le reporter de la BBC, maintiennent leurs accusations, en soulignant que du côté de l’USADA, les investigations ont été confiées à deux enquêteurs confirmés, le juriste Bill Bock, et Victor Burgos, un ancien détective de la police de New York.
- Texte : Odile Baudrier
- Photo : D.R.