La Grecque Piyi Devetzi figure parmi la nouvelle liste des 16 athlètes sanctionnés après que leurs échantillons des JO de Pékin se soient révélés positifs. Mais le comble pour la triple sauteuse, médaillée d’argent aux JO 2004 et de bronze aux JO 2008, est qu’il s’agit de sa 3ème suspension, et qu’elle avait déjà perdu sa médaille de Pékin…
Déjà 47 sportifs épinglés après que leurs échantillons des JO de Pékin se soient révélés positifs, suite au retesting lancé par le CIO. La dernière liste compte 16 noms, incluant 3 médaillés d’argent et 9 de bronze, essentiellement dans le weight lifting, et également 4 athlètes, le Russe Denys Yurchenko, médaillé de bronze à la perche, la Russe Elena Slesarenkio et l’Ukrainienne Vita Palamar, 4ème et 5ème à la hauteur, et la Grecque Piyi Devetzi, en bronze au triple saut.
Le nom de la Grecque Devetzi attire inévitablement l’attention. Elle écope de sa 3ème suspension pour des faits de dopage. La première avait eu lieu en 2009 après qu’elle ait refusé de se soumettre à un contrôle anti-dopage lors d’un stage en Ukraine. La deuxième n’avait été activée qu’à la fin 2015 après qu’un nouveau test de son échantillon du Mondial 2007, où elle avait obtenu le bronze, revienne positif. Et maintenant, là voilà à nouveau épinglée suite à un retesting, cette fois sur le prélèvement effectué lors des JO de Pékin 2008, après sa médaille de bronze.
Toutefois en réalité, elle avait déjà perdu cette médaille suite au retest de 2007, l’IAAF ayant annulé ses résultats des 2 années suivantes, jusqu’en 2009. Dans les deux cas, 2007, comme 2008, c’est du Stanozol qu’on a retrouvé dans ses urines.
- Texte : Odile Baudrier
- Photo : D.R.