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Le dopage en toute liberté dans les universités US ?

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Le dopage ne serait pas réellement combattu dans les universités américaines, les tests réalisés par les Universités elles-mêmes, et les sanctions très discordantes selon les lieux. Des révélations effrayantes faites par l’ex-médecin chef de la NCAA…

 

Les Universités et collèges US seraient-ils des bastions hermétiques à la lutte anti-dopage ? C’est ce qui ressort des déclarations du Docteur Brian Hainline, qui a dirigé le service médical de la NCAA, et qui s’est épanché dans les colonnes du très réputé « Wall Street Journal ».

Le quotidien a pris ces révélations tellement au sérieux que ses journalistes ont mené une enquête auprès des différentes universités et collèges américains, pour connaître leur politique en terme de lutte anti-dopage, concernant les joueurs de basket.

Et surprise, les règles sont complètement discordantes d’un lieu à l’autre. Ainsi l’Université de Stanford en Californie n’effectue aucun contrôle de ses athlètes. L’Université de Syracuse a reçu une pénalité de la fédération NCAA pour son incapacité à suivre ses propres règles anti-dopage. Des écoles privées, comme « Vanderbilt », ne partagent leurs politiques anti-dopages avec personne et pas même avec la NCAA.

Les sanctions prononcées diffèrent aussi considérablement. En cas de contrôle aux stéroïdes, un joueur de « Florida » recevra une suspension pour la moitié de la saison, alors que s’il évolue dans l’équipe de « Texas A&M », il sera interdit pour un seul match !

L’étude effectuée par l’équipe du Wall Street Journal dévoile aussi une approche très laxiste dans le cas de contrôles répétés, comme par exemple pour « Purdue », où le 1er contrôle n’a aucune conséquence, le 2ème se traduit par l’obligation d’un travail en faveur de la communauté, et le 3ème contrôle positif provoque une suspension pour 10% des matchs.

Une situation incroyable que le Docteur Hainline a dénoncée avec vigueur dès son arrivée à la NCAA, mais très délicate à faire évoluer. Puisque tout changement dans la politique anti-dopage pour cet organisme doit être approuvé par les écoles et universités qui constituent la NCAA…

 Texte : Odile Baudrier

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